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VCD31 N´DO ERIC CHRISOSTOME INDIVIDU ET COMMUNAUTÉ À PARTIR D’UNE LECTURE D’ÉDITH STEIN

Edizioni Carmelitane

Individu et communauté à partir d’une lecture d’Edith Stein

€22,00

Éric Chrysostome N'Do, O. Carm.
2019 | 293 p. | ISBN: 978-88-7288-183-5

A partir d’Édith Stein, j’ai découvert la structure du moi, celle de la communauté et de l’intersubjectivité. Tous ces acquis engrangés m’ont effectivement permis, conformément à mon profond désir, de prendre part au débat entre libéralisme et communautarisme en tant que voies d’intégration socio-politique.

C’est justement en vue d’une intégration socio-politique de l’individu qui n’est pas dictée par aucune loi positive et ne prétend pas se limiter à l’accomplissement de celle-ci, que j’ai eu l’intention d’étendre la présente étude à un niveau politique.

N´Do Eric Chrisostome naquit le 10 septembre 1982 à Koudougou, Boulkiemdé (Burkina Faso). Il émit sa première profession comme carmélite le 16 septembre 2008 et fit la profession solennelle le 04 juillet 2011. Il fut ordonné prêtre le 07 juillet 2012.

Après ses études primaires dans son village à Zoula, il fera ses études secondaires au Petit séminaire de Koudougou. Sa formation philosophico-théologique en vue du sacerdoce a respectivement été assurée par le Grand Séminaire de Kossoghin et le Grand Séminaire de Koumi au Burkina Faso où il obtint le Baccalauréat en théologie.

A partir du 15 septembre 2017, il est Docteur en Philosophie Humanisme et Transcendance pour l’Université Pontificale Comillas (Madrid) après avoir fait un Master dans la même discipline ainsi que dans la même institution académique en juin 2015.

Actuellement, il est en mission à Ouagadougou (Burkina Faso) dans la maison de formation des postulants et scolastiques carmes et donne cours de Philosophie à l’Université Saint Thomas d’Aquin ainsi que d’Instruction Religieuse au Collège Notre Dame de l’Espérance.

Ainsi, j’en suis arrivé à la conclusion que l’intégration socio-politique est une question de responsabilité individuelle qui n’a rien à voir avec une quelconque responsabilité civile imposée ou définie par les dispositions légales d’un État.

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L’idée de la connaissance de soi et de la formation d’une identité propre semble de plus en plus s’estomper dans une société pluraliste et progressiste. De fait, le désir profond de me connaître moi-même peut, de principe, se retrouver relativisé et se transformer par la suite juste en une velléité quelconque dans une société pluraliste pour la simple raison qu’il est quasi impossible d’éviter l’influence de tant de singularités personnelles autour de moi. D’autre part, le désir de vivre, d’agir, de penser et comprendre les personnes ainsi que les choses conformément à mon identité propre se trouve confronté à une certaine évolution culturelle qui me contraint à être permanemment à la recherche de « nouvelles » valeurs avec la forte propension à abandonner les « anciennes ». Devant une situation pareille, l’on ne peut que se sentir désorienté – rester sans repères – dans ses relations sociales, surtout lorsqu’on a en face de soi des idéologies politiques qui visent à imposer une vision unique de la société ou du monde à tous en dépit du fait de voir, sentir, percevoir et concevoir les choses d’une manière différente.

Une possible solution à cette désorientation ne consiste certainement pas à ignorer purement et simplement mon désir de me connaître moi-même et de construire une identité propre face à la complexité des relations sociales qui s’accompagne de celle politique. Il est plutôt convenable d’envisager la possibilité de satisfaire ces désirs dans la conjoncture socio-politique dans laquelle je me retrouve de façon involontaire. De fait, autant la personne humaine ne saurait échapper ou faire fi de sa condition voire essence socio-politique qui l’oblige à vivre en relation avec l’autre, autant aucun individu ne pourrait prétendre vivre sans un quelconque engagement dans la communauté dont il est un membre à part entière. Dans ce cas, ce qu’il y a lieu de faire, c’est de réfléchir sur la manière dont la personne humaine ou l’individu pourrait répondre aux exigences inconditionnelles de l’altérité et de la communauté sans porter préjudice à son ipséité et à son individualité respectivement.

Le choix du thème de ma thèse, « Individu et communauté à partir d’une lecture d’Édith Stein », a pour objectif principal, une réponse à ce problème que je viens d’évoquer : comment le moi au travers de l’intersubjectivité peut-il sortir de son solipsisme voire de son égoïsme et, partant, être un individu inconditionnellement engagé dans sa communauté, sans pour autant perdre l’idéal de la connaissance de soi-même et de la formation d’une identité propre à cause des inévitables conditionnements socio-politiques ?

J’aimerais vous présenter le présent thème de la conférence en trois points : 1) L’étude phénoménologique de l’individu et de la communauté chez Édith Stein ; 2) La conception politique de la communauté d’Édith Stein ; 3) Relation de la vision politique steinienne avec le libéralisme et le communautarisme.


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