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VCD31 N´DO ERIC CHRISOSTOME INDIVIDU ET COMMUNAUTÉ À PARTIR D’UNE LECTURE D’ÉDITH STEIN

Edizioni Carmelitane

INDIVIDU ET COMMUNAUTÉ À PARTIR D'UNE LECTURE D'ÉDITH STEIN

€22,00

A partir de Édith Stein, j'ai découvert la structure du moi, celle de la communauté et de l'intersubjectivité. Tous ces acquis engrangés m'ont effectment permis, conformément à mon profond désir, de prendre part au débat entre libéralisme et communinautarisme en tant que voies d'intégration socio-politique.

C'est justement en vue d'une intégration socio-politique de l'individu qui n'est pas dictée par aucune loi positive et ne frétend pas se limiter à l'accomplissement de celle-ci, que j'ai eu l'intention d'étendre la présente étude à un niveau politique.

N´Do Eric Chrisostome nacido el 10 de septiembre de 1982 en Koudougou, Boulkiemdé (Burkina Faso). Il émit sa première profession comme carmélite le 16 septembre 2008 et fit la profession solennelle le 04 juillet 2011. Il fut ordonné prêtre le 07 juillet 2012.

Après ses études primaires dans son village à Zoula, il fera ses études secondaires au Petit séminaire de Koudougou. Sa formación filosófica-teológica en vue du sacerdoce a respectment été asurée par le Grand Séminaire de Kossoghin et le Grand Séminaire de Koumi au Burkina Faso où il obtint le Baccalauréat en théologie.

A partir del 15 de septiembre de 2017, il est Docteur en Philosophie Humanisme et Transcendance pour l'Université Pontificale Comillas (Madrid) après avoir fait un Master dans la même disciplina en junio de 2015.

Actuellement, il est en mission à Ouagadougou (Burkina Faso) dans la maison de formation des postulants et scolastiques carmes et donne cours de Philosophie à l'Université Saint Thomas d'Aquin ainsi que d'Instruction Religieuse au Collège Notre Dame de l'Espérance .

Ainsi, j'en suis arrivé à la conclusión de que l'intégration socio-politique est une question de responsabilité individuelle qui n'a rien à voir avec une quelconque responsabilité civile imposée ou définie par les dispositions légales d'un État.


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L'idée de la connaissance de soi et de la formation d'une identité propre semble de plus en plus s'estomper dans une société pluraliste et progressiste. De fait, le désir profond de me connaître moi-même peut, de principe, se retrouver relativisé et se transformer par la suite juste en une velléité quelconque dans une société pluraliste pour la simple raison qu'il est quasi d'éviter l' influencia de tant de singularitéspersonalles autour de moi. D'autre part, le désir de vivre, d'agir, de penser et comprendre les personnes ainsi que les chooses conformément à mon identité propre se trouve confronté à une Certaine évolution culturelle qui me contraint à être permanemment à la recherche de « nouvelles » valeurs avec la forte propension à abandonner les « anciennes ». Devant une status pareille, l'on ne peut que se siente désorienté – rester sans repères – dans ses Relations sociales, surtout lorsqu'on a en face de soi des idéologies politiques qui visent à imponer une vision unique de la société ou du monde à tous en dépit du fait de voir, sentir, percevoir et concevoir les chooses d'une manière différente.

Una posible solución a esta desorientación ne consiste en ciertos pasos para ignorar la pureza y el simple deseo de mí connaître moi-même et de construire une identité propre face à la complexité des Relations sociales qui s'accompagne de celle politique. Il est plutôt convenable d'envisager la possibilité de satisfaire ces désirs dans la conjoncture socio-politique dans laquelle je me retrouve de façon involontaire. De hecho, autant la personne humaine ne saurait échapper ou faire fi de sa condition voire essential socio-politique qui l'oblige à vivre en relation avec l'autre, autant aucun individu ne pourrait prétendre vivre sans un quelconque engagement dans la communauté dont il est un membre à part entière. Dans ce cas, ce qu'il ya lieu de faire, c'est de réfléchir sur la manière dont la personne humaine ou l'individu pourrait répondre aux exigencias inconditionnelles de l'altérité et de la communauté sans porter préjudice à son ipséité et à son individualité respectment.

Le choix du thème de ma thèse, « Individu et communauté à partir de d'une conference d'Édith Stein », a pour objectif principal, une réponse à ce problème que je viens d'évoquer : comment le moi au travers de l'intersubjectivité peut-il sortir de son solipsisme voire de son égoïsme et, partant, être un individu inconditionnellement engagé dans sa communauté, sans pour autant perdre l'idéal de la connaissance de soi-même et de la formation d'une identité propre à cause des inevitables condiciones socio-políticas ?

J'aimerais vous présenter le présent thème de la conférence en trois points : 1) L'étude phénoménologique de l'individu et de la communauté chez Édith Stein ; 2) La concepción política de la comunidad de Édith Stein; 3) Relation de la vision politique steinienne avec le libéralisme et le communautarisme.



  1. Étude phénoménologique de l'individu et de la communauté chez Édith Stein


J'ai voulu présenter l'analyse phénoménologique d'Édith Stein sur l'individu et la communauté en prenant principalement en compte sa concepción selon laquelle la psychè d'un individu ainsi que celle d'une communauté présente une double nature : « Elle est d'une part une monade fermée sur soi-même et d'autre part un correlat du monde, un œil ouvert à tout ce qui se nomme “objet” » [1] .

De hecho, a partir de son essai intitulé «Psyschische Kausalität» , Édith Stein llega a montrer comment la psychè de l'individu constitue un monde intérieur pour soi-même ( «eine Welt für sich» [2] ) en comparación con la naturaleza material Il s'agit d'un monde à part qui fonctionne selon ses lois propres, à savoir, la loi de la causalité dans la sphère de la conscience et de la psychè ainsi que la loi de la freedom dans la sphère de la psyché et de tout ce qui est spirituel.

En dépit du fait qu'il soit enfermé ou isolé dans son monde intérieur, la psyché de l'individu est capaz de s'ouvrir et être en relación avec l'extérieur à travers les vécus du moi, car elle est aussi un corrélat du mundo exterior.

L'empathie qu'Édith Stein perçoit comme «le fondement de l'expérience intersubjective» est le vécu par excellence qui manifeste la capacité qu'a l'individu de mener une vie decentralisée; Car à partir de l'empathie le moi se rend compte de quelque eligió très important : il s'agit du fait de savoir que mon point-zéro n'est qu'un point parmi d'autres points-zéro dans l'espace. Pour cela, ce que je dois faire, c'est de chercher un point-zéro d'orientation au lieu de me considérer comme un point-zéro. C'est à partir de là exactement que le moi apprend à ex une unité de vie avec d'autres individus, c'est-à-dire, à construire une vie communautaire.

Ainsi, la concepción phénoménologique d'une communauté consiste à la considérer avant tout comme une unité de vie à travers une diversité de vécus tels que les vécus sensoriels et imaginatifs, les vécus catégoriaux et émotionnels.

Avant de montrer comment les vécus s'unissent pour ex un flux de vécus communautaires, Édith Stein analiza ce que j'ai appelé préconditions pour réaliser une expérience communinautaire. Il y en a trois principalement :

1) Il faut lleguer à faire la différence entre un moi individuel et un sujet communautaire.

En general, l'on perçoit la communauté de l'extérieur comme un ensemble d'individus. A excepción de una consideración fenológica permet de la percevoir comme un sujet qui se fait réel à travers les vécus individuels.

2) La différence entre un vécu purement et simplement individuel et un vécu communautaire.

Phénoménologiquement cette différence se fait en tenant compte de ce qu'on appelle en langage phénoménologique le contenu et le sens d'un vécu, car le contenu ou le vivre et son sens ne peuvent pas être identiques chez l'individu et la communauté.

3) Une troisième précondition pour mener une vie communautaire consistera à prendre conscience que la communauté n'est pas constituée par la somme des vécus individuels, sinon par leur relation interne (innerer Zusammenhang) . Ce qui favorise cette relation ou unité des vécus individuels, c'est leur sens. Si un vécu individuel n'a pas un sens communautaire à travers l'objet dans lequel il trouve son fondement, il ne pourra jamais constituer un vécu communautaire.

D'autre part, l'union des vécus individuels pour constituer les vécus communautaires ou simplement dit, le flux des vécus communautaires, se réalise de tres modos:

1) Le mode d'association : il s'agit d'un mode de connexion des vécus individuels qui s'effectue conformément à ce qu'on appelle les lois d'association utilisées dans plusieurs disciplinas dice que la psicologie, la psychanalyse, l 'empirisme... Ce mode ne permet pas de percevoir une unité des vécus communinautaires. Son rôle consiste à montrer qu'il est possible que les vécus individuels de géneros différents entrent en relación les uns avec les autres.

2) El modo de motivación : a partir de ce mode les vécus individuels qui se connectent selon leurs genders par mode d'association arrivalnt à s'unir sur la base du sens qu'ils renferment. Ainsi, la motivación à laquelle elle fait référence ici est en relación avec le sens des vécus qui est un facteur motivaur.

3) Le mode de causalité : il existe une unité de vécus individuels par mode de causalité quand un individu parvient à influencer un autre de telle sorte que ce dernier ait le même état psychique que lui. Edith Stein parle dans ce cas de contagion psychique à travers laquelle se réalise un flux d'unité des vécus communautaires.

A partir de la méthode phénoménologique, Édith Stein a réalisé aussi une étude sur la communauté dans le domaine politique. C'est ce que j'appelle sa concepción politique de la communauté qui se trouve essentiellement dans son œuvre Eine Untersuchung über den Staat .



  1. La concepción política de la comunidad de Édith Stein


El contenido fundamental de la concepción política de la comunidad chez Édith Stein consiste en considerar l'État sous la forme d'une communauté caractérisée principalement par la souveraineté et le droit. Ainsi, chez elle, il est question d'une communauté étatique pour une raison de principe. De hecho, un État est un ensemble de groupes sociaux et de communautés dès son origine. L'existence de l'État est donc postérieure à celle des communautés. De là, Édith Stein dice que l'État n'a pas seulement un fondement sociétaire conformément à la théorie contractualiste du libéralisme ; il aussi un fondement communinautaire.

Si l'État a un fondement ou une base communautaire, il est important d'examiner la possibilité pour que sa structure organique reflète la réalité communinautaire. Pour cela, dans son analyse, quoiqu'elle admette que la structure ontique de l'État ne lui permet pas de s'engager dans un conflit moral, elle n'affirme cependant pas la neutralité de l'État dans le domaine moral comme le fait le libéralisme contemporain. Elle conçoit que l'État devrait aider les citoyens à être moralement meilleurs ou contribuer à leur éducation en matière de moralité. Il peut le faire de deux manières :

1) Mettre son ordre juridique au service du bien moral des citoyens en les aidant à surmonter les dificiles qui sont des obstaculos à leur orientation vers la moralité. Pour ce faire, il va fallir que les représentants de l'État n'essayent pas d'imposer une idéologie morale à l'État.

2) Edith Stein propone que l'État s'autolimite en donnant la possibilité à des groupes sociaux et communautés d'éduquer moralement leurs individus-membres. Cela supone que l'État ne légifère pas dans ciertos dominios.

Un des principes qui peut être souligné dans la concept politique de la communauté d'Édith Stein est relatif à l'autolimitation de l'État. Chaque fois que l'État s'autolimite pour favoriser le développement total de la communauté qu'il réunit et celui de chaque individu de ladite communauté, il n'existe pas un danger pour son exist.

En la concepción fenomenológica y política de la comunidad de Édith Stein, el individuo se presenta como un factor determinante: la constitución de la comunidad se realiza a través de los individuos. De même, pour le bien moral de l'individu, l'État devrait prendre en compte la réalité communinautaire dans sa structure organique et constitutionnelle. En el examen de la importancia cette voire indispensabilité de l'individu dans les dos conceptos, je suis arrivé à percevoir que chez Édith Stein l'individu est en lui-même le facteur fundamental de son intégration socio-politique.

D'autre part, j'ai perçu dans l'approche steinienne de l'individu et de la communauté une vision politique qui pourrait entrer en dialog avec le libéralisme et le communautarisme en tant que doctrina qui défendent respectment l'individu et la communauté.

3) Relación de la visión política de Édith Stein con el liberalismo y la comunidad

 

Dans les années 80, un debate a surgi entre philosophes libéraux et philosophes communautariens qui semble opositor l'individu et la communauté dans la défense des droits et libertés de l'individu.

Un des philosophes communautariens qui résume au mieux ce debat est Michael Sandel qui distingue un libéralisme tradicionnel d'un libéralisme déontologique dans son œuvre El liberalismo y los límites de la justicia. Le premier concerne le libéralisme développé dans l'ère moderne avec John Locke como protagonista y le second se réfère au libéralisme contemporain amplement représenté par la figure de John Rawls. Le débat est beaucoup plus relatif au libéralisme déontologique dans sa concepción de la justice.

De fait, dans son célèbre livre A Theory of Justice publié pour la première fois en 1971, John Rawls defiende une justice comme équité ( fairness ) en vue de résoudre les dificultés de justice engendrées par le conflit pluraliste des doctrins morales, philosophiques, religieuses, etc.

Sa théorie de justice est construite sur la base d'une expérience de la pensée selon laquelle l'ignorance ( Velo de ignorancia ) de notre status réelle, à la fois biologique et sociale serait la condition sine qua non d'une neutralité indispensable quand il s'agira d'établir des règles de justice ou d'équité.

Una de las soluciones propuestas por John Rawls defiende la efectividad de la neutralidad de l'État dans les questiones doctrinales et promeut une justice établie de mode constructiviste et formaliste, c'est-à-dire une justice obtenue à partir de un consenso par recupement entre des citoyens libres et égaux. Dans ce type de justice, il faut fondamentalement considérer la société comme un système de coopération qui permet à chaque individu d'atteindre ses fins. Aussi, ce type de justice n'a rien à voir avec la question morale et la concepción du bien, par conséquent.

Contrairement à John Rawls, les philosophes communautariens, à savoir, Alasdair MacIntyre, Michael Sandel, Michael Walzer, Charles Taylor defensor de la justicia que prend en compte la réalité de l'identité individuelle et colectivo que se trouvent en una comunidad, una tradición o una cultura.

Pour résumer le débat libero-communautarien en faisant abstraction des particularités de chaque auteur communinautarien, il faut dire qu'il s'agit de savoir si la justice dans un État de droit doit prendre en compte la question morale avec toutes ses connections culturelles et traditionnelles qui sont parientes a la comunidad. Un tel débat donne effectment l'impression de séparer l'individu de sa réalité communautaire en voulant trouver una solución adecuada a las dificultades del pluralismo social. Pour cela, j'ai voulu à partir de la conferencia d'Édith Stein donner mon opinion sur ce débat en cherchant à découvrir le lien qui existe entre la structure de l'individu et de la communauté à a través de sa concepción phénoménologique et politique de la communauté et de l'individu.

Ainsi, en considérant le libéralisme et le communautarisme comme des voies d'intégration socio-politique de l'individu, je suis arrivé à percevoir dans la vision politique steinienne une troisième voie d'intégration socio-politique par rapport à ces deux autres. J'ai appelé cette troisième voie «le tercérisme philosophico-steinien»

Il ne s'agit pas d'un tercérisme qui rejette les deux autres doctrins à l'exemple des tercérismes politiques. Il s'agit d'un tercérisme éclectique qui cherche à concilier le libéralisme et le communautarisme philosophiques, car l'individu et la communauté ne peuvent être défendus comme s'ils étaient des réalités opposées. Ils sont au contraire complémentaires.

Le tercérisme philosophico-steinien qui est un facteur conciliateur du libéralisme et du communautarisme philosophiques vise surtout à la réalisation d'une intégration socio-politique dans laquelle l'individu est l'acteur principal et l'État est une aide. Ce tercérisme defender trois chooses fondamentalement :

1) L'idée d'une communauté étatique dans laquelle l'établissement de la justice ne s'oppose pas ou ne rejette pas complètement unecierterelation avec la question morale qui est liée à la structure communautaire. De cette façon, j'estime que la question de la relation entre justice et morale trouve une réponse équilibrée dans le tercérisme d'Édith Stein.

2) L'idée d'un principe d'autolimitation de l'État qui relativise la souveraineté et l'omnipotence de l'État afirma dans le concept de « l'État de droit ». Un principe d'autolimitation permet à l'État de se rendre compte que le droit n'est pas son domaine exclusif, car le droit existe dans les groupes sociaux, les communautés et traditions indépendamment de l'existence d'un État. Pour cela toute législation devrait s'enraciner dans l'identité des individus qu'elle veut régir. Cette réalité doit pouvoir permettre à un État de s'autolimiter dans Certaines questiones morales

3 ) L'idée de prendre en compte la personnalité dans toute législation. Dans son elaboration sur la communauté et l'État comme une forme spéciale de communauté, Édith Stein a montré que ces réalités ont une personnalité à l'exemple de la personnalité de l'individu, puisque c'est ce dernier qui rend possible la référence à toute personnalité. Et d'après elle, la personnalité est le fondement de todo el personal de desarrollo [3] . Voilà pourquoi toute législation doit tenir compte de la personnalité qu'elle soit individuelle ou colectivo.

CONCLUSIÓN

L'objectif principal de ma thèse consistait à savoir comment receiver à une vie pour moi et pour les autres en toute liberté intérieure sans me sentir comme entraîné par les conditionnements sociaux ainsi que les influences des idéologies politiques qui proponent et imponent généralement une vision unique du monde dans une société pluraliste.

L'étude de la structure du moi et de la communauté chez Édith Stein fut un moyen pour savoir : quand je peux parler d'une vie pour moi-même et pour les autres ; comentario sobre vit pour soi-même et pour les autres. Además, je sais qu'une vie pour moi-même et pour les autres signifie avant tout réaliser mon intégration socio-politique en toute responsabilité, en assumant mon identité individuelle et celle que je partage avec d'autres dans la mesure où nous formons una unidad de vida.

[1] Stein, E., Beiträge zur philosophischen Begründung der Psychologie und der Geisteswissenschaften , op. cit., art. 186.

[2] Ibíd., S. 24.

[3] Cf. Stein, E., De l'État , trd. Philibert Secretan, Friburgo, Cerf, 1989, p. 118.


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